La hiérarchie est l’une de caractéristiques les plus fondamentale des relations sociales, toute organisation humaine tend à en mettre une en place. Elle établit l’ordre social, facilite la coordination sociale et motive les individus à tenter d’obtenir un rang plus élevé dans leurs groupes, afin de satisfaire leurs intérêts personnels et leur besoin de contrôle (Magee & Galinsky, 2008).
Une position sociale hiérarchique situe l’individu ou le groupe au sein d’une hiérarchie sociale avec la position dominante au sommet, associée à une valeur sociale positive, et la position dominée en bas, associée à une valeur sociale négative (De Oliveira, Dambrun & Guimond, sous presse).
Selon Magee & Galinsky (2008), la hiérarchie sociale repose sur deux dimensions principales : le statut et le pouvoir. Les individus peuvent avoir un statut élevé mais manquer de pouvoir, ou posséder beaucoup de pouvoir mais peu de statut. Ces deux notions sont les deux faces d’une même pièce et, souvent, l’acquisition de l’un va entrainer l’acquisition de l’autre (Thye, 2000). Des auteurs tels Magee & Galinsky (2008) ont montré que pouvoir et statut entretiennent des relations consubstantielles afin de former la hiérarchie sociale.
Benoît Lechevalier